Circuit de la vallée du Loir à Lavardin - Bienvenue sur le sentier panoramique
Sur la commune de Lavardin, tout au long d’un circuit de 2,4 km, vous pourrez admirer ce village médiéval, classé parmis "Les Plus beaux Villages de France" et sa pelouse calcaire à flanc de coteau. Un peu de dénivelé à prévoir mais la vue au sommet de la colline en vaut la peine ! La seconde partie de la randonnée vous emmène dans les ruelles discrètes du bourg.
Tout au long du parcours vous rencontrerez des panneaux mettant l’accent sur des éléments particuliers du paysage et de la biodiversité locale.
Au IXe siècle, pour se défendre des raids incessants des Vikings remontant les fleuves et rivières, tous les points de passage de la vallée du Loir furent fortifiés. Un poste de guet, pour surveiller mais aussi abriter les villageois, fût ainsi érigé sur l'éperon rocheux de Lavardin. Il deviendra au fil des siècles une forteresse imprenable.
N°1 Départ N°2 Le château de Lavardin N°3 Les fougères N°4 Les pelouses calcaires N°5 La Mante religieuse N°6 Le lierre grimpant N°7 L'érable et la garance N°8 Le noyer N°9 Les habitations troglodytiques N°10 Lecture du paysage
Panneau N°1 : Départ
Bienvenue à Lavardin, un village chargé d'histoire.
L'occupation du site de Lavardin remonte à la Préhistoire car les fouilles montrent la présence de haches, flèches, et outils du Néolithique. Habité par des Gaulois, le site fortifié de Labricinum, est devenu un village gallo-romain, comme l'atteste les traces d'un temple de Mercure.
Vers la fin du VIIe siècle, la région se christianise sous l'impulsion de Richemer, un moine de Tours. Celui s'installe d'abord à proximité du château primitif, Turris dominica, la Tour du Seigneur avant de fonder un ermitage plus loin, donnant ainsi son nom à la commune de Saint-Rimay. Cependant, c'est Saint-Julien, que les chroniques citent comme le premier fondateur d'une église.
Lavardin se fortifie à la fin du Xe siècle dans le cadre d'une ligne de fortification édifiée dans la vallée du Loir pour lutter contre les Normands.
Vous pourrez découvrir à Lavardin : le château, l'église romane à fresques (Saint-Genest), la cave des Vierges, la rottes aux biques, son pont ancien, etc.
Sources : www.fr.wikipedia.org
Panneau N°2 : Le château de Lavardin
Pour en savoir davantage sur l'histoire du château de Lavardin depuis le IXe siècle, consultez la page internet de la commune ici
Pour le visiter :
Visite de 11h00 à 12h00 / 14h00 à 18h00
- Mai : weekends et jours fériés
- Juin, Juillet, Août, Septembre (jusqu’aux journées du Patrimoine) tous les jours sauf le lundi
Sur rendez-vous au 06 81 86 12 80
Autres visites :
- L’église Saint Genest: ouvert tous les jours et toute l’année
Horaires d’ouverture : Janvier, Février, Novembre et Décembre : de 9h00 à 17h00
De Mars à Octobre : De 9h00 à 18h00
- Le musée : Dans la salle sous la mairie. On peut y découvrir des vestiges du château des pierres préhistoriques…
Ouverture de Mai à Septembre : Mai, Juin et Septembre de 10h00 à 12h30 et de 15h00 à 19h30
De Juillet à Août de 10h00 à 13h00 et de 15h00 à 19h30
Panneau n°3 : Les fougères
Pour identifier les fougères du Loir-et-Cher vous pouvez utiliser ce guide !
Panneau N°4 : Les pelouses calcaires
En Europe la majorité de ces milieux sont classés en réserve naturelle ou en Espace Naturel Sensible (ENS).
Les menaces qui pèsent sur ces milieux :
- Les dépôts sauvages : Les déchets inertes sont les plus visibles mais les déchets organiques comme le fumier, la paille et les déchets verts sont néfastes car ils enrichissent le milieu et modifient profondément le sol.
- Les 4*4, Motocross et VTT : Les côteaux, terrains recherchés par ces véhicules, sont menacés par leur fréquentation répétée, destructrice pour la végétation et facteur d’érosion du sol.
- La proximité des cultures : La gestion des terres agricoles semble avoir peu d’impact direct sur la végétation des pelouses calcaires. La faune, et en particulier les insectes, est beaucoup plus sensible aux pesticides. Mais le plus destructeur est encore la charrue qui mord parfois, année après année, ces espaces relictuels.
- L’urbanisation : Bien exposés, ces terrains sont très attractifs, et aux portes des agglomérations, l’urbanisation les menace.
La gestion souhaitable devrait se rapprocher des modes d’interventions ancestraux : il est intéressant de jumeler pâturage et fauche et débroussaillage. Une gestion mécanique n’est pas toujours facile à mettre en place compte-tenu de la pente. Celle-ci doit être réalisé entre octobre et février pour respecter le cycle de développement des plantes et des insectes.
Panneau N°5 : La mante religieuse
Photo d'une mante religieuse parfaitement dissumulée dans la végétation © T. Bourget
Les mantes religieuse ne sont pas des insectes qui se plaîsent à nager mais il peut arriver que l'une d'elle se dirige inlassablement vers un point d'eau jusqu'à s'y noyer !
Il s'agit en fait d'un nématomorphe : un ver qui parasite la mante (parfois des criquets), à l'état de larve, puis qui va prendre le contrôle de son hôte et, à l'état adulte, l'obligera à se jeter dans l'eau. Le nématomorphe sortira alors de l'insecte pour aller se reproduire.
Nématomorphe sortant d'une mante religieuse © S. Verité
Panneau N°6 : Le lierre grimpant
Deux formes de la même plante : Le lierre grimpant (fertile) présence de fleur et le lierre rampant (stérile)
Le Lierre a « deux vies » : d’abord rampant, stérile et pourvu de touffes de petites racines, il devient grimpant dès qu’il trouve un support (tronc d’arbre ou mur). Il développe alors des crampons très résistants. Arrivées en pleine lumière, ses tiges vigoureuses se prolongent en rameaux fertiles aux feuilles ovales
Photo des crampons du lierre
Panneau N°7 : L'érable et la garance
Autrefois, on cultivait une espèce voisine, la Garance des teinturiers, (Rubia tinctorum L.). On extrayait un colorant rouge de ses rhizomes (tiges souterraines). Il a été utilisé pour teindre les uniformes de l’armée française jusqu’à la Première Guerre mondiale.
Panneau N°8 : Le noyer
Panneau N°9 : Les habitations troglodytiques
Habitations troglodytiques :
Pour découvrir encore plus de maison troglodytique rendez-vous à Trôo ! Trôo est un village troglodytique, un des plus jolis et insolites de France. Son site et son agencement sont très particuliers : des terrasses étagées, des grottes, des sentiers charmants et des escaliers qui vous emmènent d’un lieu à l’autre.
Les chauves-souris :
Régime alimentaire : Insectivores. Elles peuvent consommer durant la nuit près de la moitié de leur poids en insectes (moustiques, mouches, papillons de nuit…) Les insectes devenant inactifs l’hiver, les chauves-souris ne trouve plus de proie pour se nourrir et entre en dans un sommeil profond. Elle cherche alors des gîtes adéquats : frais, température et humidité constante telles que les grottes ou les caves.
Reproduction : L’accouplement à lieu en automne et la gestation au printemps. Les femelles se regroupent dans un gîte de mise bas. Après 2 mois de gestation, chacune met bas, en été un unique jeune. A l’âge de 4 à 6 semaines, le jeune apprend déjà à voler et à chasser.
Vous pouvez contribuer à la conservation des chauves-souris en participant à l’opération « Refuges pour les chauves-souris » qui consiste à promouvoir l’installation et le maintien de ces petits mammifères dans les bâtiments et les jardins.
Panneau N°10 : Lecture du paysage
Observez de plus près le Loir : Voyez-vous sa rive convexe et l'autre concave ?
L'eau, par son débit, sa vitesse et ses alluvions transportées, dissout et arrache aux rives divers matériaux. Le phénomène n'est pas symétrique.
La rive plus friable se creuse plus rapidement. Les eaux deviennent plus vives et accentuent l'érosion. De l'autre côté, les eaux perdent leur force, la vitesse est ralentie. Les alluvions, les limons se déposent. La rive s'élargit offrant de larges plages à notre vue.
Le cours de la rivière, à l'échelle du temps géologique, est en pérpetuel déplacement.
Source : Les méandres du Loir - Perche Nature